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Le projet

Le projet éolien citoyen du Harault, composé de cinq aérogénérateurs d’une hauteur totale de 150 mètres en bout de pales, est le résultat de six années d’étude. Le choix de cette configuration, associées aux mesures de réduction et de compensation mises en œuvre permettent une intégration et une compatibilité du projet dans l’environnement étudié.

La zone d'étude

Ce site a été retenu sur la base de nombreux critères, les plus importants étant :

• Un gisement éolien favorable à la production d’électricité ;

• Une absence de contraintes techniques et environnementales majeures au niveau local ;

• Un secteur jugé favorable au développement de l’éolien à l’échelle de la région, du département et de Vitré Communauté. 

Acoustique

Onze points de mesure acoustique ont été réalisés au niveau des lieux-dits voisins du projet (cf. carte), sur une période allant du 18 janvier au 3 mars 2022.

L’évaluation des impacts acoustiques du projet sur les lieux de vie les plus proches des éoliennes a permis de simuler la propagation des bruits émis par les éoliennes dans l’environnement. Les simulations acoustiques ont été effectuées suivant deux périodes (jour, nuit) et suivant deux secteurs de vent (vent de sud-ouest, vent de nord-est).

Ce travail a permis de simuler les émergences acoustiques engendrées par le parc éolien sur les habitations les plus proches. La réglementation impose que, si le bruit ambiant dépasse 35 dB(A), cette émergence ne dépasse pas 5 dB(A) de jour (7h-22h) et 3 dB(A) de nuit (22h-7h).

Vent

Un mât de mesure de vent, composé d’anémomètres et de girouettes placés différentes hauteurs, permet une définition précise des caractéristiques du vent présent sur site (puissance, disponibilité, orientation…).

Pour le projet éolien du Harault, il s’agissait d’un mât de mesure de 80 mètres de hauteur, installé sur site d’avril 2018 à août 2019.

 

Naturaliste

Des inventaires de terrain répartis tout au long de l’année ont permis d’établir un diagnostic à propos des enjeux et vulnérabilités au sein de chacun des taxons étudiés (habitats, flore, oiseaux, chiroptères, autre faune).

Les inventaires habitats menés mettent en avant une aire d’étude immédiate dominée par des cultures et des prairies. Le bocage est très présent et est un élément fort de support de la biodiversité.

13 sessions d’observation de l’avifaune ont été réalisées, entre mars 2018 et janvier 2019, comprenant les phases d’hivernage, de nidification et de migration. Parmi les nicheurs, 4 espèces sont d’enjeu modéré sur site. Ce sont des espèces qui profitent du bocage. En migration prénuptiale, les flux sont faibles et diffus dans l’aire d’étude immédiate et à basse altitude. Les deux espèces mises en avant sont la grande aigrette et le pluvier doré. Ils fréquentent en priorité les zones humides. La migration postnuptiale s’effectue à basse altitude en direction du sud et de l’est. Trois zones de haltes sont mises en avant et deux espèces à enjeu : l’étourneau sansonnet et la grande aigrette. Enfin, pour l’avifaune hivernante les effectifs sont importants. Deux zones de concentrations sont mises en avant. Leurs surfaces sont importantes. Trois espèces à enjeux sur site sont inventoriées : le grand cormoran, le vanneau huppé et la grande aigrette.

Pour les chiroptères (chauves-souris), des écoutes nocturnes ont été réalisées sur site à l’aide de détecteur d’ultrasons afin de quantifier et qualifier l’activité des chauves-souris en dehors de la période d’hibernation. Plusieurs analyses complémentaires ont été menées : à la fois des écoutes actives et des écoutes passives, de manière ponctuelle, au sol, lors de 12 nuits d’inventaires (entre avril et octobre 2018) ; et également une écoute passive en altitude (avec un enregistreur positionné sur le mât de mesure, à environ 80 mètres de hauteur, mesurant l’activité des chauves-souris d’avril à novembre 2018). Le diagnostic a permis d’établir que les potentialités en termes de gîtes de la zone d’implantation potentielle sont faibles. L’inventaire acoustique a permis de mettre en évidence une diversité chiroptérologique intéressante avec la présence de 17 espèces de chauve-souris. Ce peuplement est très fortement dominé par la Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Kuhl avec plus de 90 % de l’activité chiroptérologique.. Les relevés effectués en altitude ont permis d’inventorier seulement 7 espèces. L’activité chiroptérologique enregistrée reste faible avec une moyenne de 3,75 contacts par nuit soit 0,36 contact/heure. Plusieurs pics d’activité sont observés, et ce notamment au mois de juillet, ainsi qu’en septembre/octobre.

La délimitation des zones humides a également été déterminante dans le cadre de la conception du projet puisque celles-ci ont été évitées pour le positionnement des fondations et des plateformes des éoliennes.